Dans un aveu de 1564, Maître René Jarry, contrôleur au grenier à sel d’Angers, déclare son lieu du « Petit Hommeau Belin » comme dépendant du fief de la Guérinière. Cette dépendance se poursuivit jusqu’à la Révolution.

L’Humeau Blanc : un ensemble de maisons transformées, rénovées au cours des ans, l’une d’entre-elles a gardé ce bel aspect authentique : la closerie. Elle est composée de deux maisons d’habitation, d’un pressoir et d’une écurie. Ainsi décrite dans les matrices du cadastre napoléonien, elle appartenait à M. Lefaucheux, épicier à Angers en 1810.

En 1865, Philippe Morin y habitait, puis ce furent les Renou d’Angers de 1872 à 1910. Entre temps, le pressoir et l’écurie furent vendus à Théodore Lecomte qui habitait la Mauricerie.

En 1910, Jean Clamens d’ Angers, avait racheté maison et pressoir. Avec les 11 hectares de terres dont trois de vignes qu’il possédait ici et à la Pellerinière, il était, en 1920, le sixième viticulteur de la commune et produisait encore plus de 1000
hectolitres de vin !

L’Humeau Blanc appartint ensuite à plusieurs propriétaires (qui devaient louer) : Edouard Gallais de Saint Jean des Mauvrets en 1913; Bernard Baugas, industriel à Chemillé en 1943. 

Une closerie qui, comme d’autres à Saint-Barthélemy, a longtemps appartenu à des bourgeois d’Angers, pour subsister aujourd’hui en un petit groupe de maisons de ville.