La closerie des Héraudières se compose de plusieurs maisons avec chambres basses, cellier et pressoir ainsi que d’un vignoble de plus de quatre hectares. Dans le cellier se trouvent encore les crochets où l’on suspendait les barriques avec des chaînes. Le balancement des barriques était sensé bonifier le vin ; on avait en effet remarqué que le vin était meilleur après un transport par bateau.

À la Révolution, les Grandes Héraudières appartenaient au Sieur Cheguillaume, qui s’était beaucoup intéressé à la vente des biens nationaux de Saint-Barthélemy entre 1791 et 1795. En 1814, c’est un brasseur angevin, M. Guillin qui en est propriétaire. Ensuite, les bâtiments se partageront entre plusieurs propriétaires et feront l’objet de transformations ou d’extensions tout en conservant cette apparence de demeures anciennes.

Jean Dauchez rachète le tout en 1937. Ce dernier, devenu à la suite de son beau-père, inspecteur d’assurances à Angers, continue d’exploiter le vignoble de la Jaudette. Mais à cette date il n’y avait déjà plus de vigne dans le clos des Héraudières et il laisse les terres en herbages qu’il loue à un fermier de Trélazé. En 1958 il revend maisons et terres en plusieurs lots.

Appartenant aujourd’hui à différents propriétaires, les Héraudières sont devenues des maisons de ville.