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Demeures et maisons de maîtres – L’Oisonnière
Le lieu de l’Oisonnière, maison, courtil et vignes est déjà évoqué en 1389 comme appartenant à un dénommé Jean Le Bègue.
Domaine ecclésiastique pendant plusieurs siècles, il fut vendu comme bien national en 1795 à Jacques Terrien, épicier à Saint-Barthélemy. L’Oisonnière restera propriété de la famille Terrien pendant tout le XIXème siècle. La maison bourgeoise visible aujourd’hui à été construite par cette famille de négociants angevins. Ce logis à l’architecture élégante est bâti sur deux niveaux, avec en son centre une tour d’escalier couverte par un toit hexagonal.
L’étage était souligné par un double chaînage en cordon saillant, de même que les fenêtres étaient surlignées d’un même cordon.
En 1901, l’Oisonnière est acquise par Alphonse Chevalier. Sa fille Mathilde était bien connue et estimée des Bartholoméens : artiste peintre, elle reproduisait les maisons du bourg et la campagne environnante. Elle a réalisé aussi des décors pour les séances théâtrales du patronage. À cette époque s’étendait encore un vignoble entre l’Oisonnière et la Mauricerie. De 1940 à 1971, M.Tessard y dirigea un petit centre hippique.
La belle maison avait perdu peu à peu de son élégance : les façades avaient été ré-enduites au ciment et les appareillages des façades disparurent. La toiture avait été refaite à moindre coût, mais revendue en 2003, ses derniers propriétaires ont entrepris la restauration du logis, à commencer par cette toiture, qui tout de suite redonna à la demeure son aspect agréable.
Si les terres de l’Oisonnière sont devenues lotissement, la maison de maître remise en valeur a conservé son jardin d’agrément entouré de beaux murs de schiste.